La varicocèle est une pathologie bénigne qui correspond à une dilatation des veines testiculaires (varices) au sein du cordon spermatique. En France elle concerne 22 % des hommes et entre 15 % et 18% des adolescents. Cette dilatation est la conséquence d’un mauvais fonctionnement des valves situées dans les veines, le sang ne parvient plus à remonter le long de ces dernières. Pour des raisons anatomiques l’atteinte du côté gauche est plus fréquente que le coté droit. Lorsqu’elle est symptomatique, cette dilatation peut occasionner des douleurs testiculaires notamment lors des efforts de poussée, et une réduction de la fertilité par altération de la production des spermatozoïdes. Comment se manifeste-elle ?  Une varicocèle peut se manifester par une pesanteur dans le testicule, en particulier en fin de journée, voire une augmentation du volume du testicule. Mais le plus souvent la varicocèle n’entraine aucune manifestation physique. Elle sera le plus souvent découverte lors d’un bilan d’infertilité. Devant la découverte d’une varicocèle chez un homme d’âge mur (au-delà de 50 ans) et même si cela reste exceptionnel, il est nécessaire d’écarter la présence d’une tumeur rénale. En effet, parfois une tumeur du rein peut comprimer la veine rénale, voire la veine cave inférieure, et diminuer le retour veineux des veines testiculaires.

Comment se manifeste-elle ? 

Une varicocèle peut se manifester par une pesanteur dans le testicule, en particulier en fin de journée, voire une augmentation du volume du testicule. Mais le plus souvent la varicocèle n’entraine aucune manifestation physique. Elle sera le plus souvent découverte lors d’un bilan d’infertilité. Devant la découverte d’une varicocèle chez un homme d’âge mur (au-delà de 50 ans) et même si cela reste exceptionnel, il est nécessaire d’écarter la présence d’une tumeur rénale. En effet, parfois une tumeur du rein peut comprimer la veine rénale, voire la veine cave inférieure, et diminuer le retour veineux des veines testiculaires.

L’examen clinique et l’échographie pour un diagnostic exact 

La palpation des testicules se réalise couché puis debout de façon bilatérale et comparative, à la recherche d’une augmentation du volume testiculaire. L’examen élimine une autre cause de pesanteur (hernie inguinale, kyste du cordon spermatique, épanchement de liquide dans la bourse, tumeur du testicule). L’échographie met en évidence les dilatations veineuses, élimine une autre pathologie locale et peut, si une étude par  doppler est associée, montrer la stagnation du sang dans les veines dilatées.  Il existe 4 grades de la varicocèle : Grade 0 : la varicocèle est détectable uniquement par échographie Grade I : la varicocèle est palpable après manœuvre de Valsalva mais non visible Grade II : la varicocèle est palpable au repos en position debout mais non visible Grade III : la varicocèle est visible et palpable au repos en position debout NB : la manœuvre de Valsalva consiste à réaliser un effort d’expiration forcée, à bouche et glotte fermée. Un spermogramme peut être réalisé afin de déceler une atteinte de la vitalité des spermatozoïdes, et par conséquent une infertilité.

Plusieurs possibilités de traitement

Le traitement peut être soit radiologique soit chirurgical. Un traitement n’est cependant nécessaire que si la varicocèle entraine une gêne ou impacte la fertilité. Le traitement radiologique consiste à introduire un cathéter jusqu’à la veine testiculaire (à l’aide d’une ponction d’une veine du bras ou de la cuisse) afin d’y déposer des substances permettant d’obstruer définitivement la veine dilatée (embolisation). On parle d’embolisation percutanée. Le traitement chirurgical consiste à ligaturer la veine testiculaire dans sa portion haute et de toutes ses ramifications, de manière à entraîner une involution (disparition) des veines du cordon. Il peut être réalisé sous anesthésie générale ou locorégionale. Les résultats des 2 techniques sont comparables. Une intervention chirurgicale peut être proposée en cas d’échec de l’embolisation. La cure de la varicocèle permet en général une amélioration des caractéristiques du sperme, mais en cas d’altération majeure du spermogramme, une conservation du sperme au CECOS peut être recommandée avant l’intervention.

Une spécialité médicale clef des hommes… et des femmes

De la transplantation rénale, à la prise en charge des cancers urologiques (vessie, prostate, rein, …), l’urologie englobe dans son sillon diverses pathologies. De nombreuses atteintes d’organes peuvent être prises en charge dans les services d’urologie, c’est le cas des cancers urologiques qui peuvent être mixtes. Au sein de nos structures, nous nous efforçons de concentrer les soins autour de thèmes d’excellence avec pour objectif principal le bien-être et la sécurité de nos patients en organisant notre pratique autour de pôles d’excellence : l’andrologie, la cancérologie urologique, l’urologie fonctionnelle et la transplantation rénale. L’urologie regroupe donc l’andrologie, qui correspond à l’étude et au traitement des troubles de la reproduction, de l’érection et de la fertilité, l’oncologie urologique qui vise le traitement des affections cancéreuses de l’appareil uro-génital mais également une partie de l’urologie féminine – bien qu’elle soit traitée en grande partie par les gynécologues – avec des troubles urinaires telles que des infections aigües ou chroniques, une incontinence urinaire ou un prolapsus uro-génital. En plus de ces trois volets, les urologues prennent en charge au travers d’une intervention chirurgicale les défaillances de la fonction rénale (après dialyse), c’est ce que l’on appelle la transplantation ou bien la greffe rénale. L’urologie est donc une spécialité chirurgicale mais également médicale puisque les chirurgiens urologues peuvent prendre en charge certains patients avec des traitements médicamenteux, c’est le cas à titre d’exemples des lithiases rénales (calculs rénaux), de l’hypertrophie bénigne de la prostate, des infections urinaires…
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