QU’EN-EST-IL POUR L’UROLOGIE ?
Concernant la spécialité urologique, il est possible de réaliser la majorité des interventions de traitement des calculs du rein grâce à l’amélioration technique et la chirurgie mini-invasive type endoscopie (urétéroscopie). Comme le confie le Dr Frédéric Colomb « il existe un taux de satisfaction des patients très élevé avec le modèle de prise en charge ambulatoire, à condition d’avoir une équipe médicale et para-médicale adaptée et impliquée ».
ET LES AUTRES TRAITEMENTS CHIRURGICAUX ?
« Pour favoriser cette dynamique ambulatoire, de nouveaux protocoles de recherche clinique se déploient dans l’hexagone visant à réduire la durée d’hospitalisation après certaines chirurgies », explique Laetitia Imbert de la Phalecque, attachée de recherche clinique au CHU de Nice, en charge du développement des programmes de recherche en urologie. C’est le cas pour le traitement chirurgical de l’hypertrophie bénigne (HBP) de la prostate avec l’étude Précoce, qui évalue actuellement l’efficacité d’un désondage 3 heures seulement après l’intervention de photovaporisation au laser Greenlight, au lieu d’une journée minimum habituellement.
« Dans la continuité de nos travaux menés jusqu’ici pour optimiser les prises en charge en ambulatoire, nous élaborons aujourd’hui un projet de recherche clinique concernant la chirurgie du prolapsus génital – (NDLR communément appelé « descente d’organe ») – » précise le Dr Matthieu Durand. Il s’agit de l’étude Ambulapse qui sera bientôt proposée et permettra d’évaluer l’efficacité et la sécurité d’une prise en charge en ambulatoire pour cette chirurgie. « Les résultats préliminaires, présentés prochainement à l’IUGA 2018 sont très encourageants chez des patientes préalablement sélectionnées » témoigne le Dr Brannwel Tibi, convaincu que « la promontofixation – (NDLR traitement chirurgical de référence) – est parfaitement adaptée à ce modèle moderne de prise en charge ambulatoire ».