Communément appelé « descente d’organes » il s’agit d’une affection féminine, dans laquelle un ou plusieurs organes pelviens « glissent » vers le bas, de manière transitoire ou permanente, jusqu’à s’extérioriser au-delà de la vulve. Cette maladie est favorisée par les accouchements nombreux et difficiles.

QUI EST CONCERNÉ 

Une femme sur trois après 50 ans présente un prolapsus le plus souvent peu important et sans symptômes. En revanche, les prolapsus s’aggravent et deviennent symptomatiques, en particulier après 60 ans.

FACTEURS DE RISQUE

Le prolapsus génital peut être favorisé par les grossesses, d’autant plus si les accouchements ont été associés à des traumatismes obstétricaux.

DIAGNOSTIC

Le diagnostic du prolapsus génital est posé par le médecin spécialiste, urologue ou gynécologue, qui identifie grâce à l’examen du vagin par un spéculum l’organe concerné par le glissement (vessie, utérus…), et qualifie ainsi le type de prolapsus (cystocèle, rectocèle…). A cet examen est associé des analyses d’urines, un bilan uro-dynamique, suivi d’une IRM pelvienne.

TRAITEMENTS

Les traitements du prolapsus génital varient en fonction du stade de la maladie, de l’état de santé général de la patiente et des plaintes qu’elle exprime. Le traitement peut être soit conservateur, avec des gestes du quotidien et de la rééducation qui tendent à contrôler l’évolution du prolapsus. Le traitement de référence est chirurgical, effectuée soit par voie haute et là on réalise une promontofixation (replacement et immobilisation des organes), ou soit par voie basse. Selon l’étendue du prolapsus et la présence ou non d’un fibrome utérin, il est possible de retirer en partie ou en totalité l’utérus et/ou ovaires, le geste réalisé en complément est une hystérectomie sub-totale inter-annexielle. Le choix se fait en accord avec l’urologue en fonction de plusieurs critères qui sont expliqués en consultation.